jeudi 6 décembre 2012

"Nous avons cheminé ensemble" avec le fr. René Beaupère o.p.


Le frère Maurice René Beaupère o.p. à Genève
  
Invité au temple de la Fusterie, le frère dominicain lyonnais présente son dernier livre : Nous avons cheminé ensemble. Un itinéraire œcuménique. Entretien avec Béatrice Soltner,Ed. Olivétan, Lyon 2012.

Né en 1925, le jeune Maurice côtoya dans son lycée l’Abbé Couturier qui fut son professeur de physique. Par chance, l’Abbé avait d’autres cordes à son arc : la semaine de prière pour l’unité des chrétiens.
Est-ce pour cette raison que notre frère, fondateur et toujours animateur du Centre Saint Irénée de Lyon, passa toute sa longue vie à rapprocher les chrétiens encore divisés ? Présent au Groupe des Dombes depuis sa fondation, créateur des équipes de « Foyers mixtes », le frère René Beaupère o.p. est à lui seul un « monument » œcuménique. Il veut encore y croire, même s'il considère parfois que les jeunes ne connaissent plus assez les racines qui les portent et relativisent leurs différences confessionnelles. « Nous sommes à un tournant », aime-t-il répéter.

Retrouvez cet itinéraire œcuménique dans "Nous avons cheminé ensemble".

dimanche 18 novembre 2012

Messes Rorate : en avant vers Noël !


Les frères Dominicains de Genève et la paroisse Saint Paul vous invitent à venir célébrer avec eux la venue de la lumière dans la nuit. Partager l'eucharistie à la lumière des bougies : quoi de mieux pour se préparer à la venue du sauveur?


06h00 du matin
Mercredi 5, 12 et 19 décembre 2012


La messe sera suivie d'un "petit déjeuner monastique" à la lumière des bougies

lundi 5 novembre 2012

Découvrir et partager la Parole de Dieu



Lecture commentée de l'Évangile du dimanche


 17 h.30 à 19 h    ou    20 h. à 21 h.30

Les mardis suivants:

13 novembre 2012

11 décembre 2012

8 janvier 2013

5 février 2013

5 mars 2013

022 707 40 53

mardi 30 octobre 2012

Découvrez de nouveaux lieux spirituels à proximité de Genève


Samedi 3 novembre 2012

13 heures 30


ART ET PRIERE

vous invite

Sous la conduite de M. Antonio Casanova, architecte

La visite sera précédée d’un exposé biblique:

Paul, qui es-tu ?

par le frère Luc Devillers, Dominicain, professeur à l’Université de Fribourg et ancien professeur de l'Ecole BIblique et Archéologique Française de Jérusalem

contact: fr. Guy Musy o.p.

jeudi 25 octobre 2012

L’évangélisation trouve sa joie et sa force dans la contemplation : 3 défis à relever




Etudier, prêcher, et fonder des communautés. Tels sont les objectifs que saint Dominique donna aux premiers frères qu’il envoyait « évangéliser ». Il exprimait ainsi non pas un programme d’évangélisation mais une dynamique pour réaliser l’intuition fondatrice des Ordres mendiants : l’évangélisation trouve sa joie et sa force dans la contemplation. Je voudrais illustrer cela en évoquant trois défis pour l’évangélisation aujourd’hui.

1. Le défi de l’étude et du dialogue avec les sciences et les savoirs Dominique envoie ses frères pour étudier, d’abord, et pas pour enseigner. Il les envoie étudier comme mendiants de la vérité. Etudier, et apprendre comment le mystère de la Révélation scruté dans l’Ecriture et la Tradition peut conduire la raison humaine à la contemplation. Mais étudier c’est aussi apprendre des autres sciences, dialoguer avec tous les autres chercheurs de vérité, avec estime et confiance plutôt que suspicion. Aujourd’hui plus que jamais, c’est une urgence pour la théologie et pour l’Eglise de donner figure à cette amitié entre la foi et la science proclamée par le Concile. En écoutant les hommes de sciences, le théologien découvre la trace de la confiance de Dieu qui associe la liberté de l’homme, sa capacité morale et sa raison, à son œuvre de création continuée qui soutient le monde. Qu’est-ce que Dieu nous apprend de lui-même à travers ces nouveaux savoirs ? Dans le difficile discernement des savoirs qui changent si profondément le rapport de l’homme à lui-même et au monde, comment lire le mystère de la Loi nouvelle qui habite et garde la liberté ? Albert le Grand parlait de la recherche de la vérité dans la douceur de la fraternité. Comment dire mieux les enjeux d’un dialogue où Dieu fait confiance aux hommes pour chercher ensemble à penser un « monde en commun », habitable par tous et vrai chemin pour l’homme ? Qui sait, à la table de ce débat pourrait un jour s’inviter le mystérieux pèlerin d’Emmaüs qui seul peut accomplir l’espérance de la raison ?


2. Le défi de la liberté Bien sûr, il faut prêcher aux assemblées de croyants, et ouvrir avec eux les voies pour que la Parole et la tradition soutiennent leur foi et leur existence. Mais prêcher la venue du Royaume nous presse aujourd’hui de sortir pour aller à la rencontre de ceux qui ne viennent pas, ou plus, dans les Eglises. Et le faire comme Jésus sur les chemins de Palestine, manifestant par la fraternité l’amitié de Dieu avec les hommes. Il s’agit aujourd’hui moins d’enseigner que d’entrer en conversation avec ceux à qui on aimerait, un jour, pouvoir présenter un ami. Humblement, il faut donner du temps pour écouter les questions qui taraudent la liberté de l’homme : la souffrance et la mort, la foi et le doute, la générosité morale et la fragilité de la volonté, la peine de ceux qui se sentent jugés et exclus, le découragement de ceux qui se sont éloignés sans forcément avoir perdu la foi. Le prêcheur, ébloui, découvre que, selon sa promesse, Il nous précède en Galilée et que Lui fait confiance à cette fragile liberté. Prêcher, c’est se laisser enseigner par la patience de Dieu qui s’approche avec un tel respect pour appeler chacun à mettre sa liberté à la hauteur de sa dignité. La force de l’évangélisation se puise dans la contemplation du mystère de la miséricorde. Et c’est une joie de découvrir qu’en ce mystère se scelle la fraternité entre les hommes qu’Il n’appelle plus serviteurs mais amis et à qui lui-même fera connaître tout ce qu’Il a reçu du Père.


Le défi de la fraternité Ne sont-ils pas des hommes ? Les communautés religieuses féminines et masculines célèbrent cette espérance qu’une telle fraternité de la miséricorde et du pardon peut renverser l’ordre du monde. Elles croient que la grâce de l’Esprit de Dieu peut transfigurer la réalité humaine de la fraternité en « sacrement » de l’amitié de Dieu avec les hommes. Elles veulent en être le signe. A cause de cette espérance, et malgré leur faiblesse, ces communautés ont la conviction qu’il leur faut élargir cette communion en liant leur destin à celui des oubliés du monde. Ne sont-ils pas des hommes ? « Le combat pour la justice et la participation à la transformation du monde nous apparaissent pleinement comme une dimension constitutive de la prédication de l’Evangile » (Synode des évêques, 1971). Il y a cinq cents ans, des frères sur l’île d’Hispaniola, contre l’aliénation d’une culture dominante, ont pris conscience de cette vérité. Leur prédication fut prophétique. Elle donna lieu à un débat où des théologiens contribuèrent à énoncer le droit des gens, ce qui ne fut pas la moindre des transformations du monde. L’étude contemplative, alors, se trouvait à l’école de la Croix.


fr. Bruno Cadoré OP

Maître de l'Ordre des Prêcheurs
Synode des Evêques, Citée du Vatican
15 octobre 2012

mercredi 10 octobre 2012

Pierre & Mohamed : une pièce à ne pas manquer !



Vendredi 19 octobre 2012 à 20 h 00
Aula de l’Université Miséricorde
FRIBOURG
Après les moines de Tibhirine tués en Algérie  le 27 mars 1996, l’évêque d’Oran Pierre CLAVERIE, Dominicain, est à son tour assassiné le 1er août 1996 avec son jeune chauffeur Mohamed BOUCHIKHI. Pour commémorer la mémoire du père dominicain, son engagement pour l’amitié au-delà des religions, une pièce de théâtre a été créée. Un comédien y interprète les deux rôles comme pour souligner la relation qui unissait dans la foi, le chrétien et le musulman.
La pièce «PIERRE ET MOHAMED  »,  a été créée pour le Festival d'Avignon 2011, interprétée par Jean-Baptiste GERMAIN  et accompagnée par le musicien Francesco AGNELLO, elle rend hommage au message d’amitié, de respect et de volonté de dialogue interreligieux de Pierre CLAVERIE OP, à partir de ses textes.
« Découvrir l’autre, vivre avec l’autre, entendre l’autre, se laisser aussi façonner par l’autre, cela ne veut pas dire perdre son identité,rejeter ses valeurs, cela veut dire concevoir une humanité plurielle, non exclusive. »
Un message qui n’a rien perdu de son actualité, alors que les différents intégrismes religieux se font de plus en plus violents dans le monde.

mardi 2 octobre 2012

A Lourdes avec Notre Dame du Rosaire


Cette année notre car part au complet pour le Pèlerinage annuel du Rosaire à Lourdes. Comme tous les ans, la Famille dominicaine en France, en Suisse et en Belgique organise ce temps particulier de ressourcement à la Grotte de Massabielle. C'est toujours avec grand plaisir que le Groupe Suisse des Pèlerins du Rosaire  s'associe à ce beau moment spirituel.
Ce temps de pèlerinage, proposé chaque année au mois d'octobre, est marqué par des célébrations mais aussi par des prédications, des conférences, des ateliers et des échanges sur des thèmes diverses, tels Art et foi, les miracles et la science, les enjeux de la bioéthique, Internet et la foi, la prière du Rosaire, Marie dans la foi de l'Eglise, le chapelet, la maladie et le handicap, à l'Ecole de la Bible et bien d'autres encore...
L'organisation est assurée par l'Agence de voyages-CFF, Gare, 1470 Estavayer-le-Lac (tel: 026 663 94 33) et la direction, pour la Suisse, par le frère Michel Fontaine, dominicain.

mardi 25 septembre 2012

Entrée au noviciat



Samedi 8 septembre 2012, au soir des professions simples, les nouveaux novices Dominicains ont reçu l'habit de l'Ordre des Prêcheurs en l'église du couvent Saint Pierre Martyr de Strasbourg. Parmi eux, un frère novice pour la Province dominicaine de Suisse. Nous le confions à votre prière et lui souhaitons bonne route à la suite du Christ !

vendredi 7 septembre 2012

Nouveau prieur pour les Dominicains de Genève



Le frère Michel Fontaine o.p nouveau prieur du couvent des Dominicains de Genève

Spécialiste des questions de santé, le frère Michel participe activement à des activités d'enseignement universitaire à Lausanne, Fribourg, Strasbourg. Il est membre de la pastorale de la santé de l'église catholique à Genève et directeur du Pèlerinage du Rosaire pour la Suisse romande.
Le frère Michel fontaine succède au frère Guy Musy o.p. , arrivé au terme de son mandat. Nous lui souhaitons bonne route !

mardi 14 août 2012

Rencontres tous azymuts


L’été est propice aux voyages et aux échanges fraternels. 


Au cours des dernières semaines, le couvent des Dominicains de Genève eut la joie d’accueillir successivement trois frères dominicains, venus de trois continents différents.
Ce fut tout d’abord le frère François Pouliot o.p., fils de la Province du Canada, de retour d’une marche vers Compostelle, où il accompagnait une dizaine de jeunes de son pays, dont certains candidats à la vie dominicaine. 
Puis vint le tour du frère centrafricain Léon-Cyrille Kéressé o.p. , en route vers le couvent de Yaoundé où il exerce  la fonction de Maître des étudiants du Vicariat d'Afrique équatoriale de la Province de France.
Enfin, le frère Anil Prakash D’Souza o.p. , de la Province d'Inde, étudiant en Master à la Faculté de Théologie de l’Université de Fribourg, venu découvrir la mission de la Délégation de l'Ordre auprès des Nations Unies.
Des visites qui nous ouvrent à d'autres réalités de la mission apostolique qui nous est donnée en partage.


Fr.Guy Musy op

jeudi 2 août 2012

Jubilés de prêtrise


Quatre frères dominicains de la Province de Suisse, dont deux assignés au couvent de Genève, commémorent cette année un jubilé d’ordination sacerdotale:

Les frères Jean-Baptiste Brantschen, du couvent de l’Albertinum de Fribourg, et Guy Musy, du couvent de Genève, fêtent leurs "noces d’or sacerdotales" : 50 ans de prêtrise!

Le frère Hubert Niclasse, ancien provincial, résidant au couvent St Hyacinthe de Fribourg, célèbre quarante années de prêtrise.


Le frère Dominique Fragnière, du couvent de Genève, rend grâce pour ses dix premières années de sacerdoce.


Ad multos annos !

mercredi 25 juillet 2012

Un nouveau "Maître en Théologie" en Suisse


A la demande des frères dominicains de la Province de Suisse, le Maître de l’Ordre des Prêcheurs, fr. Bruno Cadoré o.p. , a conféré le titre de “Maître en Sacrée Théologie” au frère Gilles Emery op, professeur à l’Université de Fribourg.

Né en 1962, le frère Gilles est entré dans l’Ordre de saint Dominique à l’âge de 23 ans. Au terme de ses études théologiques de base à la Faculté de Théologie de Fribourg, il exerça pendant deux ans (1990-1992) la charge  de vicaire à la paroisse St Paul à Genève, desservie alors par les Dominicains de Suisse. Il retourna ensuite au Couvent St.Hyacinthe de Fribourg - où il réside encore - pour entreprendre un doctorat en théologie, couronné par la publication de sa thèse: “La Trinité créatrice”, une étude fouillée de 590 pages, consacrées à l’examen des relations entre  Trinité et Création dans le Commentaire des Sentences de Thomas d’Aquin et de ses précurseurs Albert le Grand et Bonaventure. Un travail remarqué, paru en 1995 dans la collection: “Librairie Philosophique” de l’éditeur parisien Vrin.

Dès 1995, le frère Gilles Emery enseigne à l’Université de Fribourg, pour devenir deux ans plus tard professeur ordinaire de théologie dogmatique, tout en poursuivant ses recherches entamées par sa thèse. Le résultat en sera la publication en 2004 aux Editions du Cerf, dans la collection “Théologies” d’un ouvrage important, intitulé: “La théologie trinitaire de saint Thomas d’Aquin”. Ses nombreuses  publications, la qualité de son enseignement et la rigueur de sa recherche thomasienne lui vaudront d’être appelé à participer à la Commission Théologique Internationale, à l’Académie européenne des sciences et des arts et au comité de rédaction de la Revue Thomiste.
Nous lui présentons nos félicitations.

jeudi 5 juillet 2012

Le fr. Didier Boillat o.p. en route vers Zurich

Ne pas s’installer dans le confort

Frère Didier Boillat o.p. est arrivé à Genève en 2002. il arrivait tout droit de la terre meurtrie du Rwanda, où il avait exercé pendant près de 12 ans à Kigali, en tant que Maître des novices chez les Frères prêcheurs, enseignant au Grand Séminaire, actif dans la pastorale liée à l’église conventuelle et accompagnateur des enfants de la rue.
Comment s’est passée votre arrivée en terre genevoise ?
Fr. Didier : On m’avait dit qu’en arrivant ici, je trouverais une vie ecclésiale délabrée, voire moribonde, mais j’y ai trouvé l’exact inverse : je suis arrivé au sein d’une Église vivante. C’est ce que je garderai avant tout de mes expériences dans le cadre du catéchuménat et dans la pastorale paroissiale à St-Paul, où j’ai côtoyé une communauté extrêmement dynamique, jeune et soudée.
En dix ans d’activité au sein du catéchuménat des adultes, est-ce que vous avez pu constater une augmentation du nombre de catéchumènes ?
Oui, le nombre des catéchumènes est en constante augmentation, tant pour ce qui est du baptême que pour la confirmation. Et cette augmentation ne fait que me conforter dans l’attitude que j’ai toujours essayé d’adopter : accueillir toute personne sans désir de jugement, accueillir l’autre comme s’il s’agissait du Christ.
La moyenne d’’âge des catéchumènes a-t-elle évolué depuis 10 ans ?
Oui, le nombre de jeunes catéchumènes est lui aussi en progression, ce qui dénote probablement un manque dans leur vie, un désir d’appartenance à une famille (chrétienne en l’occurrence). Il y aura toujours des catéchumènes qui suivent un parcours parce qu’ils souhaitent se marier ou devenir parrain/marraine, mais je persiste à croire que leur nombre reste marginal, et que ces conversions sont vraiment pour chacune et chacun un véritable acte de foi.
Qui sont-ils, ces jeunes ?
De plus en plus, ce sont des jeunes dont les parents avaient choisi de ne pas les faire baptiser durant la prime enfance. Il y a aussi des changements de « confession », certains dont l’éducation s’est faite du côté de l’Église réformée, et qui ressentent un besoin d’adaptation dans leur vie de foi, principalement lié à l’Eucharistie.
Au moment de quitter Genève, quels sont vos sentiments ?
Quand on est en activité, on n’a pas forcément conscience de la profondeur et de la solidité des liens qui se tissent avec les personnes qu’on côtoie. Je me dis que ces liens-là perdureront par-delà la distance, mais je me dis aussi qu’il y aurait encore tellement à faire… mais j’en laisse le soin à ceux qui prennent le relais. Et puis, pour moi c’est aussi une occasion de conversion, car on a vite fait de s’installer dans son petit confort. Le fait de changer de ministère va me permettre de garder une certaine fraîcheur.
Ce nouveau ministère, quel sera-t-il ?
Dès septembre, je serai responsable de la Mission francophone à Zurich, que je connais déjà bien, puisqu’elle est administrée par mes frères dominicains.
Quels seront les changements par rapport à Genève ?
La Mission francophone à Zurich est elle aussi une communauté très vivante, mais je serai là-bas animateur d’une communauté de migrants.
Des migrants de quelles provenances ?
De toute la Francophonie (Suisse romande, France, Belgique) et une très forte présence d’origine africaine, déjà très intégrée au sein de la communauté. Un enjeu majeur de mon ministère sera d’ailleurs de cultiver et faire fructifier la solidarité entre toutes les composantes de la communauté francophone.
Propos recueillis par Frédéric Monnin